La fusion entre l'apprentissage du violon et le développement des capacités cérébrales

Glossaire des mots du cerveau
Glossaire des mots du cerveau

Vous trouverez ici les définitions des termes se rapportant au domaine du cerveau.
Ce glossaire est mis à jour régulièrement chaque fois qu’un mot essentiel est abordé dans un article.

Les définitions se veulent courtes et vulgarisées pour la compréhension de tous. Certaines définitions sont accompagnées de liens dirigeants vers des sites internet spécialisés dans le domaine et qui apportent les informations complémentaires.

Alzheimer (Maladie d’): maladie causée par une altération dégénérative des neurones qui impacte en premier la mémoire à court terme en dégradant les neurones situés dans l’hippocampe, puis la maladie s’étend lentement à l’ensemble du cerveau.  Il existe 7 stades de la maladie d’Alzheimer, allant de l’absence de déficit cognitif au déficit cognitif très sévère. (voir le site ALZ.org)

Astrocytes : sont un type de cellule gliale, des cellules non neuronales qui jouent un rôle de soutien et de protection pour les neurones dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Ils sont parmi les cellules gliales les plus abondantes et remplissent de nombreuses fonctions essentielles au bon fonctionnement du système nerveux dont l’élimination des neurotransmetteurs en excès, la formation et le maintien de la barrière hématologies-encéphalique ou bien encore la formation d’une cicatrice glaive en cas de lésion du cerveau ou de la moelle épinière.

Antalgique : est dit d’une substance ou d’un procédé qui traite la douleur légère à modérée en la diminuant.

Anxiolytique : est dit d’une substance qui réduit les symptômes de l’anxiété comme la peur, les crises de paniques, l’inquiétude.

Cervelet : Le cervelet est une structure située à l’arrière du cerveau, sous les hémisphères cérébraux et derrière le tronc cérébral. Il joue un rôle crucial dans la coordination motrice, l’équilibre, et la régulation du tonus musculaire. Bien que le cervelet ne soit pas directement impliqué dans l’initiation des mouvements, il est essentiel pour leur précision et leur fluidité.

Cognition : mot utilisé pour se référer à l’ensemble des processus mentaux liés à la connaissance tels que le raisonnement, le langage, la mémoire, l’attention, la perception, la prise de décision, l’exécution des mouvements, l’apprentissage. 

Corps calleux : est une large bande de fibres nerveuses qui relie les deux hémisphères du cerveau, permettant la communication entre eux. Il joue un rôle crucial dans l’intégration des informations et la coordination des activités entre les deux côtés du cerveau.

Cortex auditif : est la partie du cerveau qui analyse les caractéristiques sonores telles que l’intensité la durée, la localisation et la fréquence pour ensuite les rendre interprétables et compréhensibles.

Cortex moteur : est la partie du cerveau qui participe à la planification, à l’organisation, au contrôle et à l’exécution des mouvements volontaires.

Cortex sensoriel : est la partie du cerveau qui participe au traitement de l’information provenant de la surface du corps. Le toucher est plus sensible que d’autres zones.

Cortex visuel : est la partie du cerveau qui est chargée de recevoir et de traiter les informations visuelles.

Cortisol : est l’hormone dite du stress. Cette hormone n’est pas mauvaise en soi, mais elle l’est lorsqu’elle est libérée dans le corps de façon chronique et continue sans être régulée. Elle occasionne alors des dégâts :
– détruit les cellules nerveuses en particulier dans l’hippocampe où il y a la mémoire à court terme et le repérage dans l’espace. 
– augmente les risques de crise cardiaque, de diabète ou d’obésité
– augmente la glycémie
– Endommage le gène P53, gène suppresseur de tumeur ce qui entrave l’élimination des cellules responsables de cancers (voir le site carenity.org et science-direct)

Dopamine : fait partie des quatre hormones (ou neurotransmetteurs) du bonheur. A un rôle sur la régulation du plaisir, de l’attention, du sommeil, de la mémoire, de la cognition, de l’envie, du désir, de la motivation, de la coordination des membres.

Dyspraxie: est un trouble de la coordination motrice qui peut également affecter le traitement sensoriel. Les enfants atteints de dyspraxie peuvent avoir du mal à planifier et à exécuter des mouvements complexes, en partie à cause de difficultés à intégrer les informations sensorielles. La thérapie d’intégration sensorielle peut aider à améliorer la coordination et les compétences motrices globales et fines.

Endorphine : fait partie des quatre hormones (ou neurotransmetteurs) du bonheur. Elle a un rôle sur la régulation de la douleur, de la relaxation, du plaisir, de l’anxiété. Elle est déclenchée par la pratique d’une activité physique, le rire, la respiration contrôlée.

Epaisseur corticale : fait référence à la mesure de l’épaisseur de la couche externe du cerveau, appelée cortex cérébral. Le cortex cérébral est la région du cerveau responsable de nombreuses fonctions cognitives supérieures, telles que la perception, la mémoire, la pensée, le langage, et la prise de décision. Il est constitué de matière grise, composée principalement de corps cellulaires neuronaux.

Fonctions cognitives : ce sont toutes les opérations mentales étant impliquées dans le raisonnement, la connaissance et la manipulation d’information.

Hippocampe  : partie du cerveau ayant un rôle dans la mémoire à court terme, sur les émotions et le repérage dans l’espace. Responsable du fonctionnement de la mémoire et des apprentissages : compétences, habitudes, gestuels. (voir aussi site de la Fondation Alzheimer)

Hypoplasie des membres : signifie que les membres, comme les bras et les jambes, sont sous-développés ou plus courts que la normale. Cette hypoplasie peut affecter une ou plusieurs parties des membres, y compris les os, les muscles et les tissus mous.

Hormones : substances naturelles du corps sécrétées par les cellules du cerveau ou par les glandes endocrines situées ailleurs dans le corps et qui sont transportées par le sang pour agir de façon spécifique sur le fonctionnement d’un organe.

Imagerie cérébrale : permet d’explorer le cerveau et d’en détecter les anomalies grâce à un ensemble de techniques telles que l’IRM cérébrale, l’électroencéphalogramme (EEG) ou le scanner cérébrale.

L’infirmité motrice cérébrale (IMC) : également connue sous le nom de paralysie cérébrale, est un groupe de troubles qui affectent la capacité d’une personne à bouger et à maintenir l’équilibre et la posture. Ces troubles sont causés par des lésions ou des anomalies dans le cerveau qui surviennent généralement avant, pendant ou peu après la naissance. L’IMC est une condition permanente, mais elle n’est pas progressive, ce qui signifie que les lésions cérébrales qui la causent ne s’aggravent pas avec le temps.

Intégration sensorielle : L’intégration sensorielle est un processus neurologique par lequel le cerveau organise et interprète les informations reçues des différentes modalités sensorielles (telles que la vue, l’ouïe, le toucher, le goût, l’odorat, ainsi que la proprioception et le système vestibulaire). Ce processus permet au cerveau de combiner ces informations pour produire une réponse cohérente et adaptée à l’environnement.

Maladie neurodégénérative : on peut citer Alzheimer, Parkinson, la maladie à corps de Lewy, Huntington, l’ataxie de Friedreich, la maladie de Charcot (liste non exhaustive). Leur apparition est causée par des facteurs de risques génétiques et environnementaux comme l’alcoolisme, les toxines, les produits chimiques et d’autres facteurs non identifiés. Ces maladies touchent les neurones du cerveau et de la moelle épinière. Elles entrainent la destruction progressive des cellules nerveuses.

Matière grise: est composée de corps cellulaire des neurones, c’est-à-dire les parties des neurones qui contiennent le noyau et sont responsables du traitement de l’information, la régulation des mouvements musculaires, la perception sensorielle (comme la vue, l’ouïe et le toucher), ainsi que les processus cognitifs complexes tels que la prise de décision, l’apprentissage et la mémoire. Dans le cerveau, elle se trouve principalement dans le cortex cérébral, qui est la couche externe du cerveau. Elle est également présente dans certaines structures profondes, comme les noyaux basaux et le thalamus. La quantité et la qualité de cette matière sont souvent associées aux capacités cognitives. Des anomalies dans cette matière sont liées à divers troubles neurologiques et psychiatriques, tels que la maladie d’Alzheimer, la schizophrénie, et la dépression.

Matière blanche : est composée d’axones myélinisés, qui sont les prolongements des neurones. La myéline est une substance lipidique qui enveloppe les axones et leur donne une couleur blanchâtre. Elle agit comme une isolation électrique, facilitant la transmission rapide des signaux nerveux entre les neurones. Elle est impliquée dans la transmission de l’information entre les différentes régions du cerveau et de la moelle épinière. Dans le cerveau, la matière blanche se trouve principalement sous le cortex cérébral, entourant les noyaux profonds de la matière grise. Elle forme des faisceaux ou des tracts, qui relient les différentes régions du cerveau entre elles, ainsi qu’avec la moelle épinière. La matière blanche est essentielle pour la coordination des fonctions cérébrales. Des anomalies ou des lésions dans la matière blanche peuvent entraîner des troubles neurologiques, comme la sclérose en plaques, où la dégradation de la myéline perturbe la communication neuronale. De plus, la qualité de la matière blanche est associée à la vitesse de traitement de l’information et à la connectivité cérébrale globale.

Mémoire de travail : La mémoire de travail est un système cognitif essentiel qui permet de maintenir et de manipuler temporairement des informations pour réaliser des tâches complexes comme le raisonnement, la compréhension, la prise de décision, et la résolution de problèmes. C’est une forme de mémoire à court terme, mais avec une fonction active, car elle ne se contente pas de stocker l’information, elle la traite également.

Myéline (gaine de) : est une substance essentielle du système nerveux, composée principalement de lipides (matières grasses) et de protéines. Elle forme une gaine qui entoure et isole les axones des neurones, ces longs prolongements qui transportent les signaux électriques à travers le système nerveux. La principale fonction de la myéline est d’augmenter la vitesse de conduction des impulsions nerveuses le long des axones. Grâce à cette gaine isolante, les signaux électriques peuvent « sauter » de nœud en nœud (petits espaces dépourvus de myéline, appelés nœuds de Ranvier) plutôt que de se propager lentement le long de tout l’axone. Ce processus, appelé conduction saltatoire, rend la transmission des informations beaucoup plus rapide.

Musicothérapie : est l’utilisation de la musique dans un but de soin pour maintenir, rétablir ou améliorer la santé physique, mentale et émotionnelle. Il existe deux types de procédés de musicothérapie : active ou réceptive. Dans le premier cas, les participants utilisent des instruments de musique ou chantent. Dans le deuxième cas, les participants écoutent la musique et les indications.

Neurogénèse : est le processus de formation des neurones. Se produit à l’état embryonnaire ou chez l’enfant. Se produit aussi tout au long de la vie mais seulement dans une partie du cerveau, l’hippocampe. (voir aussi le site de France Alzheimer)

Neurosciences : groupement de disciplines de recherches scientifiques travaillant sur le système nerveux, en particulier sur le cerveau pour en étudier le fonctionnement afin d’en soigner les maladies ou d’en optimiser le mécanisme. (voir aussi le site internet de l’Institut de Cerveau et l’étude scientifique Vision for the Futur of neuroscience )

Neurotransmetteur : substance chimique située dans le système nerveux et qui assure la transmission de l’influx nerveux dans la fente synaptique (entre deux neurones). On parle aussi de neuromédiateur.

Ocytocine : fait partie des quatre hormones (ou neurotransmetteurs) du bonheur. A un rôle régulateur sur l’estime de soi, la générosité, l’empathie, le lien social, la confiance, l’amour, l’attachement. Est produite lors des ambiances conviviales, les compliments, les gentillesses, les câlins, de la prise d’omega-3.

Omega-3 : acide gras essentiels se trouvant dans l’alimentation (huile de lin, graine de chia, les noix, les épinards, poissons etc.). Le corps ne peut en produire naturellement. Les oméga 3 sont bons pour le fonctionnement et le développement du cerveau. Ils réduisent le risque de problèmes cardiovasculaires. Ils améliorent les symptômes de dépression et d’anxiété. Ils aident à diminuer les comportement TDAH chez l’enfant. Ils peuvent diminuer le risque de développement de la maladie d’Alzheimer. (voir aussi le site internet Nedley Health Solution)

Parkinson : maladie neurovégétative du cerveau, progressive et qui engendre des problèmes moteurs principalement. Entraîne également des troubles de la santé mentale et du sommeil. Tout comme Alzheimer, Parkinson est dû à une accumulation de protéines toxiques détruisant les cellules nerveuses. (voir aussi le site internet de l’Institut Pasteur)

Plasticité cérébrale (ou neuroplasticité): est la capacité du cerveau à se réorganiser, à se remodeler et à se modifier en réponse à l’expérience, à l’apprentissage, aux blessures, ou aux changements environnementaux. C’est une propriété fondamentale du cerveau, qui lui permet de s’adapter et de développer de nouvelles compétences tout au long de la vie. La plasticité cérébrale implique des modifications dans la structure physique du cerveau. Cela peut inclure la formation de nouvelles connexions synaptiques (synaptogenèse), l’élimination de connexions inutilisées (élimination synaptique), ou même la croissance de nouvelles cellules neuronales (neurogenèse), particulièrement dans des régions comme l’hippocampe, qui est impliqué dans la mémoire. La plasticité cérébrale est la base de l’apprentissage et de la mémoire. Lorsque nous apprenons quelque chose de nouveau, les connexions entre les neurones sont renforcées ou modifiées, ce qui permet de stocker et de récupérer les informations plus efficacement. La plasticité cérébrale est influencée par de nombreux facteurs, tels que l’âge, l’environnement, l’expérience, le stress, l’exercice physique, et même l’alimentation. Par exemple, les jeunes cerveaux sont généralement plus plastiques, ce qui leur permet de s’adapter plus facilement, mais la plasticité persiste également à l’âge adulte.

Réponses auditives corticales : également appelées potentiels évoqués auditifs corticaux, sont des réponses électriques générées par le cortex cérébral en réponse à des stimuli sonores. Ces réponses sont mesurées à l’aide d’électrodes placées sur le cuir chevelu, qui enregistrent l’activité électrique du cerveau en réponse à des sons spécifiques. Les réponses auditives corticales peuvent changer en fonction de l’expérience auditive, de l’apprentissage, et du développement. Par exemple, les enfants qui grandissent dans un environnement riche en stimuli sonores peuvent montrer des réponses corticales plus fortes ou plus précises aux sons. De même, les personnes atteintes de perte auditive qui utilisent des aides auditives ou des implants cochléaires peuvent montrer des modifications dans leurs réponses auditives corticales au fil du temps.

Réserve cognitive : fait référence à la capacité du cerveau à compenser les dommages neurologiques en utilisant ses ressources de manière plus efficace ou en recrutant des réseaux neuronaux alternatifs. Ce concept est souvent évoqué dans le contexte des maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer, et des traumatismes cérébraux. Plusieurs facteurs sont associés à une réserve cognitive plus élevée, notamment un niveau d’éducation plus élevé, une vie intellectuellement stimulante, l’apprentissage constant de nouvelles compétences, l’engagement dans des activités sociales, et un mode de vie actif. La réserve cognitive est une sorte de « coussin » contre les effets des dommages cérébraux et du vieillissement.

Sérotonine : fait partie des quatre hormones (ou neurotransmetteurs) du bonheur. Elle a un rôle sur la régulation de l’apprentissage, de la motivation, de la prise de décision, des comportements, de l’humeur, de l’anxiété, du sommeil. Elle est déclenchée par la satisfaction d’avoir accompli une tâche ou en s’exposant à la lumière par exemple.

Syndrome arthrogryposique : est une maladie génétique rare caractérisée par une combinaison de malformations congénitales qui affectent principalement les articulations et les membres. Le terme arthrogrypose désigne une raideur ou une contracture des articulations qui limite leur mouvement. Dans ce syndrome, plusieurs articulations peuvent être touchées dès la naissance, ce qui entraîne une difficulté à bouger les membres.

Transfert de compétences : est un concept qui désigne le processus par lequel une personne applique des connaissances, des compétences ou des comportements acquis dans un contexte particulier à un autre contexte différent. Ce concept est essentiel dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle, du management et du développement personnel, car il reflète la capacité d’une personne à généraliser ses apprentissages pour les rendre utiles dans diverses situations.

Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH): est un trouble neurodéveloppemental qui affecte principalement les enfants, mais peut aussi persister à l’âge adulte. Il se caractérise par des niveaux anormaux d’inattention, d’hyperactivité, et/ou d’impulsivité qui interfèrent avec le fonctionnement quotidien et le développement.

Troubles du Développement Intellectuel : anciennement appelés « retard mental », se caractérisent par des limitations significatives dans deux domaines principaux :
Les limitations dans le comportement adaptatif sont visibles dans des domaines tels que la communication, les soins personnels, la vie domestique, les compétences sociales, la gestion de l’argent, la gestion du temps, ou la sécurité personnelle.

Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA) : Les TSA sont un ensemble de conditions caractérisées par des difficultés dans deux domaines principaux :

  1. Communication et interactions sociales :
    • Difficulté à établir et à maintenir des relations sociales.
    • Problèmes dans la communication verbale et non verbale (comme comprendre et utiliser les gestes, expressions faciales, et le langage corporel).
    • Déficits dans l’empathie ou la compréhension des émotions d’autrui.
  2. Comportements, activités et intérêts restreints et répétitifs :
    • Répétition de certains mouvements ou paroles (stéréotypies).
    • Attachement rigide à des routines ou des rituels.
    • Intérêts restreints ou fixation sur des sujets ou objets spécifiques.
    • Sensibilité inhabituelle aux stimuli sensoriels (bruit, lumière, textures, etc.).

Les TSA peuvent se manifester de manière très variée, d’où le terme « spectre ». Certaines personnes peuvent avoir des compétences cognitives très élevées (comme dans le syndrome d’Asperger, un diagnostic intégré dans les TSA depuis le DSM-5), tandis que d’autres peuvent avoir une déficience intellectuelle associée. Le degré d’autonomie des personnes avec TSA varie également largement.

Troubles spécifiques des apprentissages : est souvent appelés « dys » (dyslexie, dysphasie, dyscalculie, dysorthographie, dyspraxie), sont des troubles neurodéveloppementaux qui affectent de manière significative et durable les capacités d’apprentissage d’une personne, sans être liés à un déficit intellectuel, sensoriel ou à un manque de motivation. Ces troubles se manifestent généralement chez les enfants et peuvent persister à l’âge adulte.

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